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L'actu vue par Laurent DECLOITRE

L'actu vue par Laurent DECLOITRE

Les articles de Laurent Decloitre (journaliste et biographe) sur la Réunion et l'océan Indien parus dans Libération, Marianne, Paris Match, l'Express, Géo et la presse nationale.

Publié le par Laurent DECLOITRE
Publié dans : #Articles parus dans Libération
Dans le cadre du projet d'éco-pastoralisme dans la savane réunionnaise, les gousses des «moza» et les feuilles des «zacassis», deux arbustes invasifs. (Laurent Decloitre)

Dans le cadre du projet d'éco-pastoralisme dans la savane réunionnaise, les gousses des «moza» et les feuilles des «zacassis», deux arbustes invasifs. (Laurent Decloitre)

Cet été, tour d’horizon des solutions mises en place pour préserver le patrimoine naturel menacé par le dérèglement climatique. A la Réunion, une race locale de chèvres est autorisée à pâturer sur les terres du littoral pour empêcher les espèces exotiques d’envahir le site. Plus loin, ce sont des bénévoles qui sont mis à contribution.

De notre correspondant Laurent DECLOITRE
Libération du 3 août 2022

Une savane aride et sèche, digne des espaces africains, dans une île tropicale qui bat des records de pluviométrie. Improbable ? Pourtant, une brousse recouvre bien d’herbes jaunes 400 hectares de collines sur la côte Ouest de l’île de la Réunion. Or ce paysage remarquable du département d’outre-mer «est menacé par des espèces exotiques envahissantes, qui réduisent la biodiversité et risquent de la rendre impénétrable, prévient Quentin Rivière, chargé de mission au Conservatoire du littoral, établissement public propriétaire de 210 hectares. On a donc proposé à des bergers de revenir à la pratique traditionnelle du pâturage extensif

Un projet d’éco-pastoralisme a été monté avec l’Association pour la promotion du patrimoine et de l’écologie à La Réunion (Apper). Boris Astourne, un agriculteur titulaire d’un master de développement économique et d’aménagement local, a reconstitué un troupeau d’une centaine de têtes en faisant la tournée des éleveurs éparpillés sur l’île. Uniquement des chèvres Péï, une race rustique qui supporte le manque d’eau ou la chaleur et, surtout, mange les plantes invasives. Depuis 2018, le berger conduit les chèvres sur des zones expérimentales du Conservatoire. Non sans avoir eu à surmonter plusieurs obstacles : «Entre les vols et les empoisonnements de chèvres, les attaques des chiens errants, le transport des animaux sur site, on a galéré…» soupire ce spécialiste des plantes médicinales. En 2019, les ... (la suite sur Libé)

Au chevet des sites naturels français / A la Réunion, des bénévoles et des chèvres pour sauver la savane

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